Les enfants n’apprennent pas tous de la même façon.

Certains ont besoin de lire, d’autres d’écouter, d’autres de manipuler… Et parfois, les trois à la fois. Raison pour laquelle l’éducation doit s’adapter aux besoins de chacun.

L’apprentissage serait peut-être plus simple si l’on apprenait tous de la même façon. Et pourtant, c’est loin d’être le cas. Il existe différents profils d’apprenants, dont trois types qui prédominent. Chacun avec ses contraintes, ses avantages, et surtout : des besoins bien spécifiques. L’idéal est de trouver un bon équilibre entre les méthodes. Tout en privilégiant, le cas étant, un profil par rapport à un autre.

 

Les apprenants auditifs

La première catégorie d’apprenants est celle des élèves qui apprennent grâce à l’écoute. C’est ainsi qu’ils inscrivent les mots dans leur mémoire : en écoutant et réécoutant les mots, pour mieux les intégrer.

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© nosjuniors.com

 

 

Comment faire travailler un apprenant auditif ?
Avec de l’écoute, de l’écoute et de l’écoute. Les enfants à dominante auditive ont avant tout besoin de se concentrer à l’école pour entendre la leçon une première fois dans la bouche de leur professeur. Par la suite, ils auront besoin de répétition : certains choisissent par exemple de s’enregistrer en lisant leurs cours, pour pouvoir les réécouter à loisir, et donc prendre le temps de les intégrer.

 

Les apprenants visuels

Les apprenants visuels ont besoin de voir pour retenir. Cela passe par la lecture, certes, mais aussi par des schémas, des images, des codes. Selon Agnès Perrin-Turenne : « Spontanément, les enfants sont très visuels. C’est pour cela que tout ce qui est jeux va leur plaire. On est dans un monde d’images, la partie auditive est nettement en deçà, contrairement à ce qui était le cas avant ».

Comment faire travailler un apprenant visuel ?
 Il suffit de faire appel à tout ce qui attire le regard. Les codes de couleurs sont utilisés dès le plus jeune âge et fonctionnent très bien, de même que les fiches de révisions : le fait d’avoir un cadre qui sert de repère, avec des éléments qui ressortent plus que d’autres. Pourtant, ainsi que le rappelle notre experte : « Cela ne convient pas à tous, certains auront besoin de faire des schémas plutôt que d’écrire. Cela dépend des profils. Il est important d’enseigner aux élèves la méthodologie afin qu’ils puissent découvrir la méthode qui fonctionne le mieux pour eux ».

 

 

Les apprenants kinesthésiques

Terme moins connu du grand public, la kinesthésie se rapporte à la sensibilité du mouvement.  Les apprenants kinesthésiques ont donc besoin de passer par la manipulation d’objets pour apprendre. Pour Agnès Perrin-Turenne, c’est « la raison pour laquelle les enfants ont du mal à rester assis, collés à une table. Ils ont besoin de mimer, de théâtraliser, ou qu’on leur fasse schématiser les choses autrement que visuellement pour qu’ils puissent se repérer ».

 

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© saphirnews.com

Comment faire travailler un apprenant kinesthésite ?
Les anciennes méthodes de pédagogie telles que la méthode Freinet ou la méthode Montessori, stimulaient déjà énormément cette partie kinesthésique du mouvement, et de la manipulation. C’est aussi pour cela qu’elles reviennent au goût du jour. Seule difficulté ? « Cela fonctionne très bien sur les jeunes enfants. Comment intégrer cela au collège ou au lycée ? Dans un groupe de 30 ou 35 élèves ? C’est plus compliqué, car cela fonctionne mieux sur des petits groupes ».

 

 

Source : marieclaire.fr

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