Coup de coeur ciné du 2 mars: « 47 Ronin »

Cette semaine, notre coup de coeur ciné, c’est « 47 Ronin » ou « Keanu Reeves au Pays du Soleil Levant »

47 RONIN

affiche 47

© allocine.fr

Film de Carl Erik Rinsch

47 Ronin : après le suicide forcé de leur chef, des samouraïs sont chassés de leur domaine et deviennent des ronins, des samouraïs sans maître. Contraint à l’exil, ils sont déterminés à se venger, avec l’aide de Kai, un métis qui va se révéler un atout majeur dans leur lutte contre l’instigateur du complot.

47 c fan

© fanpop.com

Keanu Reeves est donc cet homme né d’une relation illégitime entre un Anglais et une Japonaise, adopté par un groupe qui méprise la mixité et le cantonne à des tâches subalternes. Il ne s’intégrera réellement que lorsqu’il prouvera son courage, aidé par des pouvoirs démoniaques. Le comédien ne fait guère preuve d’expressivité dans son interprétation et peine à faire exister un personnage finalement très dispensable.

Ce récit est tiré d’une légende autour de 47 guerriers chassés de leur tribu après la mort de leur seigneur et qui vont feindre d’accepter leur sort avant de préparer leur revanche. Leur combat pour la justice, devenu un symbole su sens de l’honneur au Japon, fut déjà adapté pour le grand écran à plusieurs reprises avec succès. Cette histoire est adaptée pour la première fois en anglais par le britannique Carl Rinsch qui n’avait jusqu’ici réalisé qu’un court-métrage et des publicités. Le résultat manque un peu de cohérence et de rythme.

47

© elbakin.net

La combinaison hybride entre film de sabres et conte fantastique avec sorcière et dragon est d’autant plus artificielle qu’il est difficile de croire à ces japonais qui parlent tous anglais au 18ème siècle. La présence d’acteurs remarqués aussi bien dans leur pays d’origine que dans des productions américaines n’aide pas vraiment, malgré le talent de Rinko Kikuchi vue dans « Babel » et « Pacifim Rim » et ici sorcière adepte des métamorphoses et surtout de Hiroyuki Sanada. Remarqué dans « Le Dernier Samouraï », il est Oishi, nouveau maître du groupe qui sauve quelques scènes grâce à son charisme. Les autres ronins du titre sont limités à des caricatures, comme le gros, le vieux, le lâche. Ce qui est un peu court… à l’image d’un scénario condus.

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Les Affiches du Moniteur

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